Question:
J"ai énormément peur des avions que faire?
stormchou
2006-06-24 13:34:54 UTC
Jai jamais pris l'avion et ai peur des aions je sais que sa sonne bizarre car jai peur de quelque chose que je nai jamais essayé mais cest que jai le vertige .Je dois aller a Miami tres bientot et jai peur!!!
Treize réponses:
Sotupe
2006-06-24 13:47:15 UTC
il existe des stages organisés par les compagnies aériennes. renseigne toi



APPRENDRE A MAITRISER SON ANGOISSE air france : stage Apprivoiser l'avion.

Entretien avec les pilotes et la psychologue Marie-Claude Dentan, spécialiste du stress aéronautique, puis plusieurs vols en simulateur. Une demi-journée. 1 500 francs. Tél. : (1) (16-1) 48-64-04-98.



american airlines : 495 dollars (environ 2 600 francs).



Tél. : (16-1) 42-99-99-85.



british airways : stage Fear of flying. Entretien avec pilotes et psychologues, puis vol réel. Une journée. 210 livres (environ 1 760 francs) à partir de Londres, et 170 livres (environ 1 420 francs) à partir de Manchester. Tél. : (16-1) 49-03-93-22.





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06/02/1995



PEUR EN AVION ? CA SE SOIGNE !

L'Expansion



L'aérophobie est parfois un handicap professionnel. Heureusement, des stages permettent de maîtriser l'angoisse.







Maman, j'ai peur en avion ! : voilà bien le genre de crainte qu'on ne peut décemment plus avouer passé la puberté. Une trouille honteuse, une singularité gênante qui n'a pas sa place dans un curriculum vitae et peut se transformer à la longue en véritable névrose. Le complexe d'Icare frappe 10 % des passagers Le handicap professionnel est certain, explique Marie-Claude Dentan, docteur en psychologie spécialisée dans "la gestion du stress aéronautique", et d'autant plus pernicieux qu'il est dissimulé. Or la phobie est caractérisée à la fois par la peur et par l'évitement.



Les mécanismes de la peur sont bien connus désormais, et plus on évite une situation redoutée, plus la peur augmente. Alors, imaginez l'épouvante muette d'un directeur du développement dans une multinationale, ou d'un journaliste, d'un VRP, en salle d'embarquement, quand se réveillent les symptômes de leur complexe d'Icare : gorge serrée, coeur qui cogne, sueurs, nausées...



Certains passagers arrivent à destination "lessivés", selon leurs termes, commente la décompressante Marie-Claude Dentan, ce qui, c'est le cas de le dire, n'arrange pas leurs affaires.



Jusqu'à une date récente, les compagnies d'aviation ne se préoccupaient guère de cette étrange race de passagers : les aérophobiques - catégorie regroupant toutes les figures du stress moderne, de l'anxiété à la terreur panique. La peur de l'air, d'être en l'air, dans l'air (qui inclut, dans certaines pathologies, la hantise des courants d'air et du vent) est une angoisse assez répandue. Selon Air France, 20 % des passagers sont mal à l'aise en avion, 10 % éprouvent une crainte plus ou moins forte au cours d'un vol. Cela va du vague malaise au décollage à la crise de tétanie devant la passerelle. Il est donc normal d'avoir peur en avion.



Mais ça ne se dit pas. C'est un peu comme d'avouer qu'on fait encore pipi au lit, plaisante une de ces damnées du ciel, avocate, spécialiste du droit européen, épouse d'un businessman canadien.



Comme ses compagnons d'infortune, elle biaise, elle ment : Je prétends que je n'aime pas l'avion ni les ambiances d'aéroports, que j'adore les gares, les petites routes et les ports. Mais plus je mens, plus j'angoisse.



Un syndrome qui transforme le siège d'avion en cage à supplicié. Je suis au bord des larmes à chaque fois, le cerveau paralysé, le coeur explosé, l'estomac noué, raconte Damien, attaché parlementaire, éternel survivant du vol Paris-Toulouse. Lui, bourré de calmants, parvient à monter à bord, quitte à rester vissé au siège durant toute la traversée ; mais d'autres éprouvent une angoisse si forte qu'ils ont rayé une fois pour toutes le transport aérien de leur univers mental. Comme Raymonde, qui doit aller à Jakarta en mars, rejoindre son époux diplomate. Elle s'est déjà rendue au Canada en train et en bateau, en passant par le pôle, à New York en paquebot.



Pour l'Indonésie, elle est à court de ruses terrestres. Béatrice, quant à elle, connaît les horaires des trains européens et des ferries par coeur : Je fais Toulouse-Stockholm (où elle est professeur de français) en trois jours, se vante-t-elle. Son cauchemar en avion : les trous d'air. Voilà pourquoi cette dame se retrouve un jour, à 8 heures du matin, dans le décor hangar et tôles du centre d'entraînement au vol de Roissy, avec quatre de ses semblables : ceux-qui-ont-peur-de-prendre-l'avion, un mot qui n'existe dans aucune langue civilisée.



Cinq femmes, un homme. Ce matin-là, les participants au stage Apprivoiser l'avion organisé pour Air France par Marie-Claude Dentan ne sont pas représentatifs de la clientèle habituelle, en grande majorité masculine. Non pas que la peur de l'avion soit spécifiquement mâle. Quoique... l'origine de cette phobie serait, selon les psy, symbolique : la crainte qu'aurait le sujet, dans cet univers clos, peuplé de créatures à la fois maternelles et désirables (les hôtesses de l'air), de donner libre cours à ses désirs sexuels. L'explication, comme souvent chez les freudiens, oublie les femmes. En fait, c'est le voyage d'affaires qui reste encore en large partie unisexe. Mais allez, cette fois-ci, ces dames aimeraient bien, une fois dans leur vie, accompagner leur époux dans un de ses longs voyages, au Mexique, en Indonésie, ou à Los Angeles.



Quant au monsieur, il ne dit rien, écoute avec attention, muré dans une timidité renforcée d'une claustrophobie aigu« qui le conduira au bord de l'évanouissement une fois la porte du cockpit-simulateur de vol refermée.



Les décideurs doivent faire confiance au pilote Les hommes, donc, une clientèle d'hommes d'affaires, forment depuis deux ans la majorité des 300 stagiaires, parce que pour eux le préjudice professionnel est particulièrement inquiétant, et se double d'une incapacité toute virile à exprimer leurs peurs. Il y a les "terriens", qui ne sont à l'aise que sur le plancher des vaches.



Nous allons leur expliquer les turbulences, la mécanique des fluides... Les "décideurs" sont plus coriaces. Habitués à commander, il faut leur apprendre à déléguer, à faire confiance au pilote. Aux claustrophobes, nous montrons les issues ; nous avons aussi des gens qui ont vécu une expérience traumatisante en avion et les anxieux chroniques. Ces derniers ont souvent besoin d'une thérapie globale.



Les stages sont anonymes. Des sessions individuelles sont organisées pour les célébrités, gens de la télé, acteurs.... Dans la salle de cours réservée à la formation des pilotes, deux commandants de bord, la moustache joviale et le ton rassurant, répondent aux questions. Ils n'imaginaient pas, au début du stage, que leurs passagers pouvaient exprimer une telle diversité de craintes et d'étonnements naïfs. Pourquoi les lumières s'éteignent-elles au décollage ? Qu'est-ce qu'un trou d'air ? Comment peut-on éviter un cyclone ? Et ce bruit avant d'atterrir ? Et si le carburant manquait ? Patiemment, ils dessinent le schéma des turbulences - orographique, convective, de sillage -, assurent que quatre réacteurs en panne au-dessus de l'Atlantique, ça ne s'est jamais vu dans l'histoire de l'aviation, que les oiseaux, sur la piste, sont bombardés avec des canons à poulets, que le monde entier est couvert de satellites d'observation météo, que 10 % du budget de la compagnie sont consacrés à la formation et 30 % à l'entretien...



Les explications techniques sont suivies d'un cours de gestion du stress, d'où il ressort que quelques bulles de champagne, ça décontracte, que le luxe, ça déstresse (mieux vaut voyager en première si on est trouillard), que trop de calmants nuisent - les équipages n'ont pas envie de se retrouver face à des légumes humains, en cas d'incident. Les stress s'additionnent, le travail, la vie en ville génèrent de plus en plus de tensions, et de plus en plus de cadres supérieurs sont très vulnérables en avion, conclut le Dr Dentan.



Un décollage saisissant de réalisme Le stage se termine par un vol. En fait, plusieurs vols en un, avec catastrophes simulées sur mesure. Nous décollons de Roissy dans le brouillard et atterrissons à Mexico. Nous redécollons, avec un réacteur en feu, pour atterrir à Hongkong, qui est, les stagiaires le savent, l'aéroport le plus dangereux du monde. A partir de Madère, nous subissons de sérieuses turbulences, handicapés par deux moteurs en panne. L'expérience, dans le simulateur d'un cockpit de DC10, est saisissante de réalisme. On pourrait simuler un crash, pour voir si le pilote saurait s'en tirer, mais aucun stagiaire n'a suivi la suggestion ; personne ne posera de questions à propos du récent détournement d'un Airbus d'Air France, un impondérable que la technique ne peut éliminer. Les dames, en tous cas, sont ravies. Le monsieur, lui, est resté pâle et crispé. 85 % de réussite, nous sommes dans la bonne moyenne.
El Preguntador
2006-06-25 13:44:34 UTC
Dis toi que, quand tu prends la voiture, tu as beaucoup + de chance d'avoir d'accident que lorsque tu prends l'avion, chaque fois qu'il y a un crash d'avion, c'est toujours là même chose, on dramatise trop, mais combien y'a-t-il de crash par an ? Une dizaine au maximum, mais sur les je ne sais combien millions de vols par jour, c'est rien du tout, alors que la voiture, c'est plus de 13 morts par jour, et sûrement beaucoup plus d'accident

Moi à ta place, j'aurai plus peur de prendre la voiture que l'avion (vu les sauvages qui conduit ici)
2418
2006-06-25 10:44:42 UTC
normal d'avoir peur à chaque première fois ! se qu'il faut se demander c'est : j'ai peur d'1 grosse carlingue, du bruit, de l'inconnu, d'un éventuel accident, d'etre enfermé pendant 8 heures, ou tout en meme temps ? Je pense qu'il faut positiver en se disant que le but à atteindre est plutot sympathique, qu'il y a pire comme aventure ! il existe aussi de l'homéopathie pour attenuer cette apréhension, et puis en parler avec beaucoup de gens, ca aide à dépasser ses craintes, bon voyage
pipistrelfr
2006-06-25 08:25:15 UTC
J'ai la même phobbie depuis des années. Avant d'en arriver à la solution proposée par SOTUPE, qui me paraît la plus appropriée, je peux te donner quelques conseils que j'applique régulièrement : en premier demande un calmant à ton médecin. Je te conseille aussi d'avoir un lecteur mp3 avec de la musique que tu aimes (cela évite d'écouter tous les bruits de l'avion), un bon bouquin, et tu préviens de suite l'hotesse, celle ci pourra t'expliquer gentiment pourquoi ces bruits, pourquoi les turbulences. Bon courage !
Odu
2006-06-25 05:40:24 UTC
Tu peus aller voir un homéopathe pour qu'il te prescrive ce qu'il faut contre l'angoisse et le mal de transport.



En tous cas, pour moi, je peux te dire que ça a marché, j'ai fait Londres Mexico, cad 11h30 d'avion sans aucun souci.



Mon deuxième conseil : ne te charge pas trop l'estomac ni avant ni pendant le voyage.



Bon voyage!
Momo
2006-06-25 02:42:21 UTC
C'est tout à fait normal pour la première fois, ne craignez rien tout se passera bien. Donc bon voyage et bon séjour à Miami.
armani r
2006-06-24 21:10:46 UTC
slt jte conseille de visiter une ecole de pilotage de petit avions et de te prendre une heure car ces avions la vol a basse altitude si sa peut te rassure , or je sais tres bien ke se ki te fait le plus peur c pas l'avion, mais le fait de s'éloigner de la surface et puis le pilote pour te rassurer peut volé tres bas est kand t plus en confiance ils prenderde l'altitude au fur et a mesure bon courage
2006-06-24 21:06:42 UTC
La solution est simple. Buvez une petite bouteille de cognac avant de partir, et apportez une bouteille de cognac avec vous. Vous perdrez facilement votre peur. Dáilleurs, si possible reposez-vous a cote d'un Allemand, et parlez-lui en Russe ou une langue imaginaire, pendant le vol entier. Faites-nous savoir comment cést alle
2006-06-24 20:47:10 UTC
non, un petit avion, ça bouge et on voit le sol.

Moi je ne pense même plus , c'est comme le métro et ça secoue moins!. Tu te mets au milieu, tu lis un casque sur les oreilles, après tu n'y pensera même plus.

Moi ma peur est de mourrir tout seul donc là je suis comblé!

Prends 1/2 temesta dans ta poche si malgré tout tu as peur de paniquer, mais il n'y a vraiment pas de quoi, c'est prouvé.

PS: moi aussi j'ai le vertige, je t'assure que ça n'a rien à voir, tu es entre de bonnes mains.
laurent m
2006-06-24 20:41:53 UTC
la peur n evite pas le danger
Caméléon
2006-06-24 20:40:32 UTC
il existe des baptèmes de l'air sur des petit avion

cela vaincra ta peur
Leonhearth0
2006-06-24 20:38:27 UTC
A mon avis, il faut que tu prenne des calmants ou meme des cachets pour dormir... c la méthode la plus simple...
Jérôme
2006-06-24 20:36:41 UTC
Parle en à on médecin et demande des calment pour prendre dans l'avion.

L'avion est le moyen de transport le plus sur actuellement.


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